dimanche 17 mai 2009

Le flux migratoire. La direction change


Il y a quelques semaines, j’ai reçu un commentaire d’un français qui est partie il y a 20 ans au Venezuela et qu’y est resté. Il parlait de la gentillesse de son peuple et de comment cela a changé les dernières années. Incités par le discours de l’actuel gouvernement, les vénézuéliens deviennent de plus en plus intolérants vers les autres.

Son commentaire m’a rappelé qu’on était un pays ouvert à l’immigration. Dès début du XX siècle jusqu’à la fin des années soixante-dix, le Venezuela a reçu beaucoup d’immigrés, venant surtout de l’Espagne, l’Italie et le Portugal, et, en Amérique Latine, de la Colombie. C’étais un pays accueillant et plein d’opportunités, où tout le monde pouvait s’intégrer et même faire fortune.

Aujourd’hui, ce sont les enfants et petits-enfants de ces immigrés qui revient sur la terre de leurs parents. Certes, le niveau de vie de ces pays est meilleur aujourd’hui que quand leurs parents sont partis, mais c’est surtout la dégradation de la situation sociale, économique et politique au Venezuela qui fait que l’on devient un pays dont ses citoyens commencent à émigrer. C’est la première fois dans notre histoire que l’immigration se fait dans le sens inverse. Malheureusement, ceci indique les conditions actuelles de notre pays.

1 commentaire:

  1. Et c'est comme cela que le Venezuela perd un grand nombre de ses meilleurs éléments venant faire le bonheur d'autres pays tels que la France, l'Espagne, ou encore les Etats-Unis.

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